La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a salué samedi les "progrès significatifs" politiques en Grèce et en Italie, confrontées à une crise de la dette, et prévenu le Japon, où elle bouclait une visite de deux jours, qu'aucun pays n'était à l'abri.
"Ce que nous souhaitions au Fonds monétaire international, c'est une stabilité politique et une clarté politique dans ces deux pays", a expliqué Mme Lagarde au sujet de la Grèce et de l'Italie, devant des journalistes à Tokyo. "Je crois que des progrès significatifs ont été réalisés", a-t-elle souligné.
«Redémarrage des travaux» entre Grèce et FMI
L'Italie a quelque peu rassuré les investisseurs vendredi avec l'adoption au Sénat d'un plan anti-crise promis à l'UE, prélude au départ attendu samedi du président du conseil Silvio Berlusconi, tandis que la Grèce s'est dotée d'un gouvernement au complet, dirigé par Lucas Papademos, et a reçu le soutien de l'Allemagne.
"Je me réjouis de la nomination du Premier ministre Lucas Papademos que je connais bien et avec lequel nous allons pouvoir redémarrer les travaux, à la fois sur l'examen du paiement de la sixième tranche et puis sur la suite des relations entre le Fonds et la Grèce", a expliqué Mme Lagarde.
La Grèce a absolument besoin de cette tranche de 8 milliards d'euros de prêts internationaux d'ici au 15 décembre, que doivent lui verser ses bailleurs de fonds (Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international), si Athènes respecte un certain nombre de