Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont présenté lundi les principales mesures qu'ils espèrent voir reprises dans le futur traité européen, et qui visent à réduire les déficits publics européens. Paris et Berlin, qui doivent désormais convaincre leurs 25 partenaires lors du sommet européen qui s'ouvre ce jeudi, espèrent parvenir à un accord général «au mois de mars», soit de l'ensemble de 27 Etats-membres, soit des seuls 17 Etats de la zone euro.
"Les ratifications auront lieu après ces rendez-vous politiques français importants que sont les présidentielles et législatives", a déclaré Nicolas Sarkozy lors d'une conférence de presse commune avec Angela Merkel lundi après-midi.
Sanctions anti-déficits
Première mesure annoncée par les deux dirigeants: des sanctions "immédiates" et "automatiques" viseraient les Etats membres de l'UE dont le déficit dépasserait les 3% du PIB. La France et l'Allemagne entendent aussi réclamer l'instauration d'une "règle d'or renforcée et harmonisée au niveau européen" afin que les cours constitutionnelles de chaque pays puissent vérifier que les budgets vont "vers le retour à l'équilibre".
M. Sarkozy a expliqué que le but était que "tous les budgets (...) comportent une disposition constitutionnelle qui permettent aux cours constitutionnelles nationales de vérifier que le budget national va vers le retour à l'équilibre". Si la Cour européen de justice pourra se prononcer sur la régularité des bud