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Libération

Berlin pessimiste mais ferme sur ses positions

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Angela Merkel (Michele Tantussi / AFP)
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publié le 7 décembre 2011 à 16h22

Le gouvernement allemand a donné le ton à la veille d'un énième sommet européen décisif, en insistant sur le fait qu'il n'accepterait pas d'accord «a minima» sur ses exigences de discipline budgétaire.

«Nous tablons sur des discussions très exigeantes et par moments difficiles» jeudi et vendredi à Bruxelles, a déclaré Steffen Seibert, porte-parole d'Angela Merkel, au cours d'une conférence de presse.

Un «accord total» loin d'être acquis

Un peu plus tôt une source proche du gouvernement s'était dite «pessimiste sur la possibilité d'obtenir un accord total». Un «certain nombre de partenaires n'ont pas compris la gravité de la situation», a-t-elle estimé.

Ces partenaires sont «des Etats mais aussi des institutions», selon cette source, qui a critiqué des propositions faites par le président de l'UE, Herman Van Rompuy, et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.

«Nous devons évacuer toute une série de propositions qui visent à se défiler» face à la revendication allemande en faveur de davantage de discipline budgétaire, a-t-elle dit.

Les deux hommes proposent d'opter pour une modification très légère du traité européen, qui permettrait d'éviter des processus de ratification compliqués voire des référendums. Mais pour les Allemands, «dire qu'il faut éviter ceci ou cela», en l'occurrence des référendums dans certains pays, «c'est jouer avec des faux-semblants».

Pas touche à la BCE

C'est «non» aussi à la proposition Van Rompuy-Barroso de tran