Un nouveau plan de rigueur sous le sapin de Noël des Français ? Après les deux premières salves tirées fin août puis début novembre par le gouvernement, pour un montant cumulé de près de 20 milliards d'euros en 2012, la France doit-elle en passer par une nouvelle cure d'austérité ? «Ce n'est pas d'actualité et aucun troisième plan n'est à l'étude», cherchait à rassurer, hier, l'entourage du président de la République. Mieux, «nous avons de la marge pour un éventuel ralentissement économique», expliquait, dès lundi soir sur France 3, le ministre de l'Economie, François Baroin. Un pactole de 6 milliards d'euros de provisions pour 2012, mobilisables «si besoin, en fonction de la croissance», assurait le patron des députés UMP, Christian Jacob. Et, en cas de léger dérapage, «on pourra toujours geler 1 à 2 milliards supplémentaires sur les dépenses», confiait un proche de Nicolas Sarkozy.
Inconnu. Bref, pour le gouvernement, la France devrait tenir ses objectifs de réduction du déficit (4,5% du PIB en 2012), sans nouvelles mesures d'économies. Seule voix - légèrement - dissonante dans ce discours rassurant de la majorité, celle de François Fillon, qui, hier soir sur France 2, a déclaré que «s'il faut aller plus loin le gouvernement le fera, mais pas sur la foi de prévisions de croissance». Autrement dit, une fois une baisse du PIB constatée, soit pas avant les élections…
Reste qu’avec 6 milliards de réserves et 1 ou 2 mi