«L’éclatement de la zone euro ce n’est pas un scénario que l’on considère aujourd’hui, [mais] il est évident que la zone euro doit fonctionner de façon beaucoup plus efficace, homogène et solidaire.»

Jean-Michel Six chef économiste pour l'Europe de l'agence de notation Standard & Poor's.

Dix mois de sommets «de la dernière chance»

11 mars A la veille d'un sommet à Bruxelles, le Premier ministre grec d'alors, Georges Papandréou, déclare que c'est «l'une des dernières chances pour l'Europe de faire face aux marchés». Les Vingt-Sept portent le FESF à 440 milliards d'euros.

23 et 24 juin Réunis à Bruxelles pour ce que la presse surnomme «la semaine de tous les dangers», les Européens s'engagent sur un nouveau plan de sauvetage de 110 milliards d'euros pour la Grèce.

21 juillet Les dirigeants de la zone euro reconnaissent qu'Athènes est en défaut de paiement partiel.

26 octobre Les Européens décident d'effacer une partie de la dette grecque, la ramenant de 160 % du produit intérieur brut (PIB) à 120 %.

Les mesures du projet de Sarkozy et Merkel

Automaticité des sanctions contre les Etats en cas de dépassement du déficit public au-delà de 3 % du PIB et de la dette publique au-dessus de 60 %.

Inscription d'une règle d'or (retour à l'équilibre budgétaire) dans les Constitutions nationales.

Instauration de sommets ré