Free est dans les starting-blocks. Plus rien ne s’oppose au lancement de l’offre mobile. Hier, après la clôture de la Bourse, l’Autorité de régulation des télécommunications a confirmé que le réseau 3G déployé par l’opérateur couvre effectivement plus de 25% de la population. Deux ans, presque jour pour jour, après avoir décroché sa licence. Cette condition des 25% de couverture était requise pour autoriser formellement l’opérateur à utiliser le réseau 3G d’Orange, en complément du sien. Free a conclu en effet un accord d’itinérance avec l’opérateur historique pour 1 milliard d’euros sur six ans.
«The rocket is on the launch pad» («La fusée est sur le pas de tir»), avait anticipé quelques heures avant l'annonce officielle, Xavier Niel, le fondateur d'Iliad, maison mère de Free, sur son compte Twitter. Après ce feu vert, le concours de pronostics sur la date de lancement de l'offre va repartir de plus belle.
Les mauvais augures en sont donc pour leur frais. Comme cette rumeur insistante, qui courait cet été sur le Web, affirmant que Free peinait à poser ses antennes. Début novembre, la mairie de Paris recensait seulement 70 délibérations concernant leur installation sur les bâtiments publics. Un chiffre très faible comparé au millier d’antennes dans la capitale de ses trois concurrents, Orange, Bouygues et SFR. Or, à cette même date, l’Agence nationale des fréquences décomptait sur la France 1 082 accords délivrés… Free était alors tout près du but, d’où ce courrier, s