Cela ressemble à une trêve de Noël, même si elle n’est que temporaire. Alors que le gouvernement se voyait une nouvelle fois menacé de blocage partiel, les élus américains se sont mis d’accord ce week-end sur un ensemble de mesures pour financer l’Etat fédéral jusqu’à septembre.
Guerre. Après des semaines d'escarmouches et de coups fourrés en tout genre, le Sénat a adopté un projet de loi déjà voté jeudi par la Chambre des représentants et portant sur 915 milliards de dollars (701 milliards d'euros) de dépenses, plus 125 milliards pour les opérations militaires à l'étranger. Un budget qui représente une économie de 31 milliards par rapport à 2011. Et permet d'éviter la paralysie de plusieurs agences fédérales, comme le ministère du Travail ou l'Agence de protection de l'environnement. Jusqu'en milieu de semaine dernière pourtant, la bataille faisait rage entre démocrates et républicains, tandis que les élus des Tea Parties, notamment, persistaient à vouloir imposer des coupes drastiques dans les dépenses. Mais, face à une opinion lassée de cette guerre partisane, les deux partis ont préféré s'entendre en cette période de campagne présidentielle.
Une fois n’est pas coutume, ce sont les républicains qui ont cédé, en permettant le déblocage de 10 millions pour la réforme de Wall Street (transparence et régulation financière), soutenue par Barack Obama. Les républicains ont également abandonné un plan sur de nouvelles restrictions pour les voyages vers Cuba.
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