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Interview

«Maintenant, Rennes a une belle ligne d’attaque»

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Foot . François-Henri Pinault, actionnaire du club breton, estime avoir assez recruté et continue à miser sur son centre de formation :
publié le 24 décembre 2011 à 0h00

Coactionnaire du Stade rennais à travers le holding familial Artemis, le patron du groupe Pinault Printemps Redoute (PPR), François-Henri Pinault, est supporteur des rouge et noir depuis tout petit. Dans la lignée de son père, François Pinault, il veut porter plus haut les couleurs d’un club breton qui, honnête cinquième à la trêve, semble plafonner depuis quelques saisons. Mais le propriétaire de Puma a beau être bon prince du luxe (Gucci, Brioni, Yves Saint Laurent…), il ne veut pas exploser le budget du Stade au moment où l’argent qatari coule à flots sur le Paris-Saint-Germain. Rarissime dans les médias, il revient ici sur la stratégie du club.

Votre 5e place actuelle, à 4 points seulement de la Ligue des champions, ne vous rend-elle pas plus ambitieux ?

Disons plutôt que cela nous conforte dans nos objectifs de départ : finir la saison dans le Top 5 et décrocher un ticket européen.

N’avez-vous pas un objectif plus précis ?

Le plus haut possible (rires). Mais, face aux grosses cylindrées, il faut être réaliste. Si le Stade rennais termine juste derrière le PSG, Lyon ou Marseille, on sera à notre place.

Et l’Europe ?

On apprend. Cette saison, en Ligue Europa, nous n’avons pas gagné un match. Mais la compétition a été une bonne école pour l’effectif. On espère faire mieux si le Stade décroche un nouvel accessit européen.

L’effectif est à plein ou vous comptez faire votre marché cet hiver ?

L'an dernier, nous avions la meilleure défense du championnat de France, mais on ne marquait pas. Cet été, nous avons recruté les attaquants qui manquaient : Jonathan Pitroipa, Youssouf Hadji et Julien Féret sont venus renforcer Victor-Hugo Montano, Jires Kembo-Ekoko, Yacine Brahimi et Razak Boukari [ce dernier