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Fiscalité, dette, chômage: les tristes records d'un quinquennat

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Nicolas Sarkozy le 2 décembre 2011 sur le perron de l'Elysée. (© AFP Lionel Bonaventure)
publié le 31 décembre 2011 à 17h24

Ainsi s’achève 2011. Dernière année pleine du mandat de Nicolas Sarkozy, l’année se termine sur quatre records majeurs, ou en voie d’être atteints sous peu.  Et ce, dans quatre domaines essentiels : finances publiques, emploi, commerce extérieur et impôts. Retour sur quatre indicateurs qui ne manqueront pas de peser sur la campagne présidentielle.

Fiscalité

Suite à l’annonce, à l’automne, de deux plans de rigueur successifs, essentiellement axés sur la fiscalité, les impôts vont fortement augmenter l’année prochaine. De l’ordre de 16 milliards d’euros, à la charge des entreprises, mais surtout des ménages (10 milliards). Résultat : le taux de prélèvements obligatoire va s’élever à 44,8% du PIB en 2012, son plus haut niveau depuis 2001. Il devrait même dépasser - avec 45,8% en 2015 et 46% en 2016 - le record historique de 1999 (45,5%), détenu jusqu’ici par Lionel Jospin… Et ce, alors même que le Président de la République avait exprimé, en début de mandat, son intention d’abaisser les prélèvements de quatre points…

Dette

Malmenées, en grande partie, par la crise de 2008/2009, les caisses des différentes administrations publiques (Etat, Sécurité sociale, collectivités locales…) ont largement accentué leur déficit ces dernière années. A tel point que la dette publique de la France s’est creusée de 20 points de PIB en quatre ans. De 64,2% du Produit intérieur brut en 2007, elle devrait finir l’année 2011 à un niveau proche de 85% (plus de 1600 milliards d’euros). Mais c’est l'année prochaine, sur