Menu
Libération

Logements anciens: baisse des transactions en 2012, stabilisation des prix

Article réservé aux abonnés
Panneaux indiquant la mise en vente d'appartements à Paris, le 10 octobre 2008. (Photo Stephane de Sakutin. AFP)
par
publié le 3 janvier 2012 à 7h52

Le nombre des transactions de logements anciens en France devrait nettement baisser en 2012 tandis que les prix pourraient se stabiliser et mettre fin à la flambée constatée ces dernières années, estiment les dirigeants de fédérations et de réseaux d'agences immobilières.

«Le nombre total de transactions dans l'ancien devrait tomber à 600.000 en 2012, soit une baisse de près de 15% par rapport à 2011», affirme Laurent Vimont, président du réseau Century 21, une estimation qui est aussi celle de Philippe Buyens, directeur du réseau Guy Hoquet.

Pour François Gagnon, président du réseau d'agences Era France, "beaucoup d'établissements financiers ont anticipé une chute des prix de 5% à 9% en 2012 avec une baisse simultanée de 8% des ventes".

Le président de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim), René Pallincourt, craint pour sa part une baisse plus brutale des transactions en raison notamment «de la suppression du prêt à taux zéro pour les achats dans l'ancien et l'alourdissement de la taxation pour les plus-values sur les logements locatifs et les résidences secondaires».

Ce qui devrait avoir un impact sur l'emploi des 30.000 agences, un doublement en 10 ans, qui ont ces dernières années essaimé dans l'Hexagone suite au «boom» des prix dans l'ancien (+125% pour les seuls appartements entre 2000 et 2011).

«En cas de perte du triple A par la France, les taux d'intérêt des crédits immobiliers peuvent remonter brutalement», ajoute M. Vimont,