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Libération
INTERVIEW

«Les opérateurs traditionnels se gavaient sur notre dos»

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par recueilli par Dominique Albertini
publié le 10 janvier 2012 à 17h26
(mis à jour le 10 janvier 2012 à 21h06)

Dans un "one-man show" inspiré des conférences de Steve Jobs, le patron de Free, Xavier Niel, a présenté mardi matin les offres mobiles du nouvel opérateur. Offre phare : un forfait tout illimité à 19,99 euros par mois. Directeur des études de l'association de consommateurs UFC-Que Choisir, Edouard Barreiro (photo DR) réagit à ce chamboulement du marché de la téléphonie mobile.

Faut-il plaquer son opérateur pour passer chez Free

?

Attendons un peu pour le dire : il faut voir comment Free va gérer le flux de nouveaux adhérents. De petits problèmes techniques ne sont pas à exclure : bugs informatiques, numéros qui se perdent, problèmes de facture... Mais, sur le fond, les offres sont conformes à ce que nous attendions, avec des prix bas et des termes lisibles.

Faudra-t-il faire attention aux petites lignes en bas de contrat ?

Peut-être, mais, honnêtement, je n'ai aucun préjugé sur Free. Ils savent bien qu'ils paieraient cher toute tentative d'arnaquer les consommateurs, vus l'attente et l'enthousiasme générés, sans compter l'aura de Xavier Niel, qui fait figure de gourou pour toute une communauté de technophiles.

Comment Free arrive-t-il à tirer les prix vers le bas à ce point ?

Son infrastructure commerciale est beaucoup plus légère que celles des autres opérateurs, notamment Orange : moins de salariés, de boutiques...  Et sa