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Libération
Au fil de la journée de dimanche

Sarkozy parlera aux Français... «à la fin du mois»

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A 100 jours de la présidentielle, l'agence Standards & Poors a dégradé vendredi 13 la note de la France, qui perd son précieux "AAA". Un coup de tonnerre pour le président Sarkozy. Suivez en direct les conséquences, les réactions, et les spéculations sur cette décision.
Le président français Nicolas Sarkozy le 13 janvier 2012 à Paris (Photo Charles Platiau. AFP)
publié le 13 janvier 2012 à 23h19
(mis à jour le 15 janvier 2012 à 17h07)
La France a perdu vendredi son précieux "AAA" auprès de Standard & Poor's (SP), un coup de tonnerre pour le président Sarkozy à cent jours de l'élection présidentielle.
"Ce n'est pas une bonne nouvelle" mais ce n'est "pas une catastrophe", s'est efforcé de relativiser le ministre de l'Economie François Baroin. "C'est une politique qui a été dégradée, pas la France", a dit samedi matin François Hollande, candidat du PS. Nicolas Sarkozy a appelé les Français au "courage", mais ne s'adressera pas à eux avant la fin du mois.
L'agence a dégradé 9 pays de la zone euro, privant l'Autriche de son AAA, rétrogradant de deux crans l'Espagne et l'Italie. Et placé tous les pays de la zone euro sous perspective négative.

16h30. Une porte-parole du candidat PS François Hollande, Delphine Batho, s'est demandée dimanche si la droite entendait mettre en cause la 5e semaine de congés payés, après des propos de Luc Chatel critiquant les grands acquis sociaux de 1981-1982.

"Doit-on comprendre les propos de Luc Chatel comme un ballon d'essai dans la perspective du prochain discours annoncé par Nicolas Sarkozy ? Après la retraite à 60 ans, la droite a-t-elle l'intention - comme le laisse entendre Monsieur Chatel - de prendre aux Français leur 5e semaine de congés payés?", écrit Mme Batho dans un communiqué.

"C'est une ineptie de mettre en cause les acquis sociaux qui sont le fondement du modèle social français", a-t-elle ajouté.

14h30. La candidate EELV, Eva Joly, a anticipé «un nouveau discours d'austérité» du chef de l'Etat après l'annonce de celui-ci dimanche matin à Amboise, au surlendemain de la perte du triple A de la France, qu'il allait parler aux Français «à la fin du mois». Interrogé sur France 3 sur l'appel au sang froid lancé par le chef de l'Etat, Eva Joly l'a jugé «un peu facile», «quand lui-même a monté en épingle le triple A (…)». «Dire la vérité aux partenaires sociaux, on anticipe que cela va être encore un discou