Menu
Libération

Catastrophes naturelles : 2011 a couté cher

Article réservé aux abonnés
Assurances. 300 milliards d’euros pour les séismes, tsunamis et ouragans l’an dernier. Un record.
publié le 14 janvier 2012 à 0h00

L’année 2011 aura été, concernant les catastrophes naturelles, la plus coûteuse de l’histoire. Les pertes économiques liées aux soubresauts de la planète, tsunami ou tremblements de terre, pourraient atteindre 276 à 300 milliards d’euros, selon les estimations des réassureurs Swiss Re et Munich Re. Un record. Qui de surcroît, ne tient pas compte du coût induit par les catastrophes industrielles, du type Fukushima.

Ainsi les tremblements de terre néo-zélandais et japonais expliquent la plus grande partie de l’addition astronomique 2011. A cette aune, les assureurs s’en tirent plutôt bien. L’an passé, leur facture se limite à 83 milliards d’euros, à comparer aux 97 milliards déboursés en 2005, les ouragans Katrina, Wilma et Rita, ayant été, à eux seuls, à l’origine de 79 milliards d’euros d’indemnisation.

«Sans prendre en compte l'accident nucléaire, les pertes économiques liées au tremblement de terre et au tsunami s'élèvent à 166 milliards d'euros au Japon, tandis que le montant des indemnisations pourrait, quant à lui, s'élever à 32 milliards d'euros», calcule le géant de la réassurance Munich Re. D'après son concurrent Swiss Re, cela aurait pu être bien pire. «Si le Japon avait été mieux assuré contre les tremblements de terre, cela aurait pu coûter beaucoup plus cher à l'industrie de l'assurance», confirme Kurt Karl, économiste en chef de Swiss Re. «Même dans les pays industrialisés avec un fort risque sismique comme le Japon, les polices d'assurance c