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Bertrand : «Rien n'est arbitré» sur la TVA sociale

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A la veille du sommet social, le ministre du Travail assure que les modalités de cette réforme ne sont pas encore actées.
Xavier Bertrand, le 7 décembre 2011 à Paris. (Photo Mehdi Fedouach. AFP)
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publié le 17 janvier 2012 à 10h19

Le ministre du Travail Xavier Bertrand a affirmé mardi que sur le chômage partiel et la formation des chômeurs un "consensus" se dessine entre le gouvernement et les syndicats en vue du sommet social mercredi, mais que sur la TVA sociale "rien n'est arbitré".

"Il y a deux points sur lesquels très clairement il y a un consensus qui semble se dessiner : c'est l'activité partielle; parce qu'il vaut mieux garder ses salariés et les former plutôt que les licencier; et c'est aussi la formation des demandeurs d'emploi", a affirmé le ministre sur Canal+.

"Tous les demandeurs d'emploi n'ont pas forcément le même profil, la même expérience, les mêmes aspirations, mais il faut être capable de les amener vers l'emploi en les formant", a-t-il précisé.

Gains de compétitivité

En revanche, sur "le financement de la protection sociale, tous disent : il faut y toucher, mais certains disent : on n'est pas d'accord, même entre nous, ou avec vous, sur la façon de faire ou alors sur le calendrier, aucun arbitrage n'est rendu". Sur ce sujet, "rien n'est arbitré au moment où je vous parle", a-t-il insisté.

Insistant sur les nécessaires gains de compétitivité, il a souligné : "Si vous voulez produire en France, il faut aussi que le travail coûte moins cher en France". Selon ses chiffres, lorsqu'un salarié français ou allemand touche chacun 1 700 euros nets par mo