Les créanciers publics européens de la Grèce devront participer davantage «à l'effort financier» pour alléger la dette du pays si l'accord en cours de négociation avec les banques devait s'avérer insuffisant, a déclaré mercredi la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI).
«Si le niveau de la dette grecque n'est pas suffisamment renégocié» par les créanciers privés, «les créanciers publics [...] devront aussi participer à l'effort financier», a répondu Christine Lagarde à des journalistes qui l'interrogeaient à Paris sur une éventuelle décote des titres grecs détenus par la Banque centrale européenne (BCE).
Le Financial Times a rapporté ce mercredi des pressions du FMI afin que la BCE accepte de prendre des pertes sur les 40 milliards d'euros de dette publique grecque qu'elle détient, ce à quoi l'institut de Francfort s'oppose. Christine Lagarde n'a pas directement démenti cette information.
«Coupe-feu suffisamment fort»
«Le FMI n'est qu'un observateur dans le cadre des négociations entre le secteur privé et les débiteurs grecs», a-t-elle rappelé. «L'équilibre entre la participation du secteur privé et du secteur public est une question qui concerne les emprunteurs g