Les records sont faits pour être battus, et Apple vient encore de le prouver malgré la disparition en octobre de son fondateur, Steve Jobs. Le fabricant high-tech de Cupertino dans la Silicon Valley a annoncé mardi soir les meilleurs résultats de ses trente-six ans d’histoire, provoquant une flambée du cours de son action, en hausse de 6,5% à Wall Street. Dans la foulée, Apple récupérait le titre de première capitalisation boursière mondiale devant ExxonMobil avec une valeur de 417 milliards de dollars (319 milliards d’euros) contre 412 milliards pour le géant pétrolier.
Lors d’un quatrième trimestre toujours propice aux emplettes numériques, Apple a réussi à vendre 37,04 millions d’iPhone (+ 128% sur un an), 15,4 millions d’iPad (+ 111%), 15,4 millions d’iPod (- 21%) et 5,2 millions d’ordinateurs Mac (+ 26%). 73 millions d’unités, au total, qui ont généré un chiffre d’affaires en hausse de 73% et un bénéfice de 13,1 milliards de dollars. Les prévisions les plus optimistes des analystes ont été pulvérisées. Jamais «la pomme», dont la marge brute a doublé, n’a rapporté autant en dépit de la hausse du prix des composants. Il faut dire qu’en la matière, Apple a quelques arguments à faire valoir auprès de ses fournisseurs : selon Gartner, de troisième plus gros consommateur de semi-conducteurs en 2010, Apple a grimpé à la première place en 2011.
Alors même que la part de marché de l'iPhone progresse moins que celle de l'Android de Google, qui s'approche des 50%, les observateurs f