Le groupe japonais d'électronique, d'informatique et de systèmes de télécommunications NEC a annoncé jeudi qu'il allait supprimer 10.000 emplois dans le monde, dont 7.000 au Japon, en raison de la nécessité de diminuer ses frais fixes pour recouvrer sa rentabilité.
NEC prévoit de boucler son année budgétaire 2011-2012 sur un déficit net de 100 milliards de yens (1 milliard d'euros), ce qui l'oblige à revoir la gestion de ses activités et à ajuster en conséquences sa masse salariale, a-t-il expliqué lors de la présentation de ses résultats financiers du trimestre d'octobre à décembre.
Le groupe n'a pas précisé les modalités de ces suppressions d'emplois (licenciements, départs à la retraite non remplacés, incitations au départ...), ni les secteurs concernés.
Il a simplement expliqué que son activité de fabrication de téléphones mobiles subirait "une restructuration drastique" et que les 3.000 postes concernés à l'étranger seraient détruits "conformément à la refonte des opérations industrielles".
Le groupe a précisé que sa filiale de composants électroniques NEC Tokin lancerait une "restructuration" de son activité, comprenant le lancement d'une nouvelle usine en Thaïlande destinée à remplacer un autre site de production du pays victime des inondations catastrophiques de l'été dernier.
NEC a chiffré à 40 milliards de yens (400 millions d'euros) l'impact négatif de cette restructuration sur ses comptes de l'année budgétaire en cours 2011-2012.
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