L'homme d'affaires anglo-américain Gary Klesch, fondateur du groupe du même nom, a confirmé vendredi son intérêt pour la reprise de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne.
«Je suis prêt, sous certaines conditions, à faire une offre et sauver des emplois», a déclaré le patron du groupe d'investissement, dont le siège est en Suisse.
L'homme d'affaires a monté un groupe actif dans les matières premières et l'industrie qui représente selon ses dires plus de 5 milliards de dollars de chiffre d'affaires. Le groupe Klesch a repris récemment une usine d'aluminum aux Pays-Bas et une raffinerie en Allemagne.
La reprise de Petit-Couronne serait pour lui «un défi». «C'est une raffinerie où on n'a pas suffisamment investi depuis 10 ans, je serais prêt à l'acheter, sous certaines conditions, à y investir de l'argent et sauver des emplois», a-t-il déclaré.
550 salariés
Gary Klesch a cependant précisé qu'il faudrait que les syndicats soutiennent son projet : «Si les syndicats ne veulent pas de moi, j'irai investir mon argent ailleurs».
La raffinerie de Petit-Couronne a été placée mercredi en redressement judicaire après l'annonce par sa maison-mère Petroplus de sa prochaine mise en faillite. Un administrateur et un mandataire judiciaires ont été désignés pour rechercher toutes les solutions permettant une relance de l'activité avec un éventuel repreneur.
La raffinerie, qui emploie 550 salariés, est à l'arrêt depuis début janvier peu après le gel par les banques des lig