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L'Europe se dit proche de la sortie de crise

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Josef Ackermann, le patron de la Deutsche Bank, qui détenait au 30 septembre environ 900 millions d'euros de dette grecque. (Photo Daniel Roland. AFP)
publié le 27 janvier 2012 à 11h14
(mis à jour le 27 janvier 2012 à 15h56)

Les responsables européens, réunis vendredi à Davos, veulent croire que l'issue est enfin proche après plus de deux ans de crise : un accord serait imminent entre la Grèce et ses créanciers.

«Nous sommes sur le point de conclure un accord, si ce n'est pas aujourd'hui, ce sera sans doute ce week-end», a déclaré vendredi le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, devant le Forum économique mondial. En tout état de cause, cet accord devrait intervenir «de préférence en janvier plutôt qu'en février», soit avant mardi soir, a précisé le commissaire européen à Davos.

Le patron de la première banque allemande, Deutsche Bank, s'est dit lui aussi confiant vendredi dans le fait qu'un accord entre la Grèce et ses créanciers privés était sur le point d'être trouvé, les banques étant prêtes à accepter «presque 70% de pertes».

«Créer la confiance»

Cette décote sera nécessaire : l'accord devra être ambitieux et assurer que le total de la dette grecque soit ramené à 120% de son Produit intérieur brut (PIB) d'ici à 2020. C'est ce qu'a averti le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble, comme l'a déjà exigé le Fonds monétaire international (FMI).

Le ministre allemand, également à Davos, a longuement expliqué comment il fallait s'y prendre pour en finir définitivement avec la crise de la dette. C'est avant tout affaire de confiance et de constance. «En Allemagne, il est clair que si vous voulez davantage de demande intérieure, de consommation, il vous faut d'abord créer