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Le gouvernement grec affiche son unité pour amadouer ses créanciers

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Après des semaines de cacophonie et de frondes de députés contre les nouveaux sacrifices, les trois partis de la coalition gouvernementale devaient se mettre d'accord pour boucler les négociations avec l'UE et le FMI.
Le Premier ministre grec Lucas Papademos, le 8 décembre à Bruxelles (© AFP Georges Gobet)
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publié le 29 janvier 2012 à 17h36

Le Premier ministre grec, Lucas Papademos, s'est prévalu dimanche d'un «total» consensus au sein de l'alliance gouvernementale pour boucler avec l'UE et le FMI les «difficiles» négociations dont dépend le renflouement de la Grèce, avec l'accord en vue sur la réduction de la dette.

«L'unité des forces politiques et leur engagement à soutenir les changements nécessaires (...) nous permettent de négocier dans de meilleures conditions», a affirmé Papademos, avant de quitter Athènes pour Bruxelles, où il participera lundi au sommet européen. Il s'exprimait dans un bref message télévisé, à l'issue d'une réunion de près de trois heures avec les chefs des trois partis de la coalition gouvernementale formée en novembre, l'ex-Premier ministre socialiste (Pasok), Georges Papandréou, son rival conservateur Antonis Samaras, leader de la Nouvelle Démocratie, et le dirigeant d'extrême droite (Laos) Georges Karatzaferis.

Après des semaines de cacophonie et de frondes de députés contre les nouveaux sacrifices réclamés, le rendez-vous visait à retrouver l'unisson sur les grandes lignes de l'accord avec les créanciers privés pour l'effacement de 100 milliards de dettes, et de la nouvelle cure de redressement prônée par les bailleurs de fonds publics UE et FMI.

Ces derniers exigent un engagement écrit des partis coalisés, pour la deuxième fois depuis novembre, afin de tenter de garantir une ligne de conduite de la Grèce au-delà des élections anticipées prévues pour le pr