2011 aura été une bonne année pour le logement neuf en France, surtout grâce à l'avantage fiscal accordé aux investisseurs achetant pour louer, le «Scellier», mais le nombre de mises en chantier devrait baisser dès 2012, même avant sa suppression à la fin de l'année.
«Les réformes mises en place par le gouvernement ont permis au secteur du bâtiment, premier employeur de France, de connaître une année très dynamique», s'est félicité mardi le secrétaire d'Etat au Logement Benoist Apparu après la publication des statistiques du ministère pour 2011.
Le nombre de mises en chantier de logements neufs a en effet progressé en 2011 de 22,2%, à 378 561, par rapport à 2010, retrouvant ainsi le niveau atteint, sur 12 mois, en août 2008, juste avant le déclenchement de la crise économique mondiale. Mais le rythme de croissance ralentit car il était encore de 35,5% au premier trimestre 2011.
En 2012, pour sa dernière année d'existence, le taux du «Scellier» a été de nouveau «raboté» à un taux de 13% (contre 22% en 2011 et 25% à sa création), ce qui a incité les promoteurs immobiliers à lancer au cours des derniers mois de 2011 de nombreux programmes, boostant les mises en chantier.
Les constructions totales, y compris celles sur bâtiments existants, ont franchi la barrière symbolique des 400 ^;000, à 421.306 unités, en hausse de 21,8%. Le nombre de permis de construire a pour sa part progressé en 2011 de 17,7% à 465 937 unités, après un bond de 46,2% po