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ArcelorMittal Florange : les syndicats contre-attaquent

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publié le 17 février 2012 à 7h26

Occupation des locaux, journée d'action et opérations «coup de poing» : les ArcelorMittal de Florange (Moselle) ont annoncé jeudi leur «riposte» à l'arrêt prolongé du site, promettant de devenir «le cauchemar du gouvernement» si celui-ci ne faisait pas plier le numéro 1 mondial de l'acier.

Convoqués en assemblée générale par une intersyndicale CGT-CFDT-FO-CFE/CGC, quelque 800 salariés, sous-traitants et intérimaires de l'aciérie mosellane ont décidé de «mettre au chômage technique la direction» de l'usine en allant occuper ses bureaux à partir de lundi 8 heures, a constaté un journaliste de l'AFP.

N'hésitant pas à dévoiler ses batteries, l'intersyndicale a également invité les sidérurgistes luxembourgeois et belges à participer à une «grande» manifestation qu'elle organisera le 29 février à Metz, dans le cadre d'une journée d'action européenne de la métallurgie.

Des sources syndicales ayant souhaité garder l'anonymat ont affirmé que des opérations «coups de poing» étaient également en préparation pour «riposter» à la décision, annoncée mardi par la direction, de ne pas redémarrer au 2e trimestre la filière liquide à Florange.

«Mettre à genoux le père Mittal»

Au cours de l'assemblée générale qui s'est déroulée dans une ambiance tendue, Edouard Martin, membre CFDT du comité central d'entreprise, a exigé de Nicolas Sarkozy qu'il «mette à genoux le père Mittal» pour que le travail reprenne à l'aciérie.

«Si (le président) se défile, je vous g