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Libération

SNCF : l’Aquitaine remet les pendules à l’heure

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publié le 18 février 2012 à 0h00

Trop, c'est trop. Après le big bang des changements d'horaires de la SNCF au mois de décembre, les usagers d'Aquitaine à qui on avait promis le cadencement espéraient une meilleure régularité des trains. Mais depuis janvier, sur de nombreuses lignes TER (trains express régionaux), cela va de mal en pis. Les retards et les suppressions de voitures se multiplient provoquant la colère des usagers mais aussi du président de région. Alain Rousset a tapé du poing sur la table en début de semaine pour exiger «un retour immédiat à un service de qualité».

Car si la SNCF est l'opérateur chargé de faire rouler les trains, c'est bien le conseil régional d'Aquitaine qui fournit les rames et finance en grande partie ce service public. «La région a acheté du matériel neuf, explique Alain Rousset, mais il est mal utilisé et mal entretenu et il ne tourne pas en permanence. Sur la ligne Oloron-Pau par exemple dont la fréquentation a augmenté de 70 %, trois des automoteurs sont en révision en même temps, ce n'est pas normal.» Le problème le plus aigu concerne la ligne Agen-Bordeaux utilisée par de nombreux salariés, lycéens et étudiants qui viennent de Langon et des environs pour étudier ou travailler à Bordeaux.

«Depuis le mois de janvier, les retards sont récurrents, note Françoise Leclerc, la présidente de l'association des usagers des transports publics du sud de la Gironde. Aux heures de pointe, il y a systématiquement quinze ou vingt minutes de retar