Les partenaires de la Grèce au sein de la zone euro, qui se réunissent lundi, devraient se mettre d'accord sur une solution pour éviter au pays de faire faillite dans un mois, même si les modalités de l'aide envisagée ne sont pas encore clairement définis.
Plusieurs dirigeants européens ont affiché leur confiance ces derniers jours dans la possibilité de débloquer la situation lundi au cours d'une réunion des ministres des Finances de l'union monétaire à Bruxelles.
François Baroin, le ministre de l'Economie français, a déclaré ce lundi matin sur Europe 1: "On a tous les élements pour un accord". Les choses ne peuvent plus attendre "pour deux raisons". "La première, c'est que le parlement grec s'est réuni la semaine dernière, que le gouvernement constitué de la coalition s'est engagé par écrit, ce que nous souhaitions, qu'il y a des réformes structurelles importantes qui sont en cours (...) les engagements politiques sont pris", a-t-il relevé. "Et ça ne peut plus attendre pour une deuxième raison, qui est que la Grèce au mois de mars a des échéances qui tombent", a-t-il ajouté en référence aux remboursements que le pays doit honorer à cette date.
Vers une «réduction substantielle» de la dette
A l'issue d'une conversation téléphonique vendredi entre la chancelière allemande Angela Merkel, le chef du gouvernement italien Mario Monti et le Premier ministre grec Lucas Papademos, tous trois se sont montrés "confiants dans le fa