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Libération

A Athènes, la mobilisation contre la rigueur faiblit

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Peu de manifestants ont répondu ce mercredi à l'appel des syndicats grecs, qui s'opposent aux baisses de salaires prévues par le plan de sauvetage de la zone euro.
Les syndicats grecs appellent à la mobilisation contre les mesures d'austérité réclamées par le plan de sauvetage d'Athènes. (Photo Yannis Behrakis. Reuters)
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publié le 22 février 2012 à 17h29
(mis à jour le 22 février 2012 à 17h43)

L'appel des syndicats grecs a trouvé peu d'écho. Moins de 2 000 personnes avaient commencé mercredi à se rassembler à Athènes à l'appel des principaux syndicats  qui dénoncent les coupes dans les retraites et les salaires prévues dans le plan de sauvetage octroyé à la Grèce par la zone euro.

Sous une pluie persistante, seules 700 personnes étaient réunies vers 15h15 sur la place Syntagma, au pied du parlement où les députés de la commission des finances examinent le projet de loi sur le PSI, le processus d'effacement de la dette grecque détenue par ses créanciers privés, banques et fonds d'investissement. Ce projet de loi doit être voté jeudi soir.

Les manifestants répondent à l'appel des deux principales centrales syndicales grecques, la Confédération générale des travailleurs, GSEE (privé) et la Fédération des fonctionnaires, Adedy (public).

De l'autre côté du centre-ville, environ un millier de personnes manifestaient place Omonia en attendant le renfort des troupes du syndicat pro-communiste Pame vers 16 heures.

Guillotine

«A bas le mémorandum de la famine et de la soumission aux étrangers!», proclamait une banderole brandie par les manifestants de la place Syntagma en référence au nouveau programme de rigueur inclus dans le plan de renflouement et de désendettement débloqué par la zone euro en faveur de la Grèce dans la nuit de lundi à mardi.

Une guillotine en