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A Londres, les derniers Indignés se font déloger

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Campement des Indignés, devant la cathédrale St Paul, à Londres, le 18 janvier 2012. (Photo Carl Court. AFP)
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publié le 28 février 2012 à 10h36

Quatre mois après son installation, le campement des Indignés de Saint-Paul à Londres, dernier bastion majeur de ce mouvement mondial, a été démonté dans la nuit et des policiers gardaient ce mardi matin l'accès au parvis de la cathédrale pour empêcher leur retour.

La police a interpellé 20 personnes lors de ce démantèlement, qui s'est déroulé en quelques heures et sans heurts, si l'on excepte des échauffourées entre les militants anticapitalistes et les forces de l'ordre.

Mardi matin, les dizaines de tentes multicolores qui occupaient le parvis de l'édifice religieux avaient disparu, tout comme les militants, et quelques policiers gardaient le site entouré de barrières métalliques.

La police et les huissiers étaient arrivés sur place peu après minuit pour démonter les tentes et les équipements installés depuis la mi-octobre 2011 dans ce quartier des affaires de Londres, à la suite d'une décision de justice donnant le feu vert à cette éviction.

A leur arrivée, une cinquantaine de militants étaient présents dans le campement. Quelques bousculades ont eu lieu, certains occupants ont érigé à la hâte des barricades à l'aide de palettes, ce qui n'a pas empêché les huissiers de procéder au démantèlement.

«Ce n'est qu'un début»

«Une petite minorité de protestataires ont tenté de faire obstacle au travail des huissiers. La police a procédé à 20 arrestations», ont indiqué les forces de l'ordre, qui ont jugé que cette opération s'était déroulée «largement dans le calme».

Le mouvement Oc