Les députés du Bundestag ont adopté sans encombre ce lundi après-midi le dernier plan d'aide à la Grèce, mais la grogne monte parmi les élus sur l'étape suivante : l'augmentation envisagée du volume des mécanismes de sauvetage futurs.
Le soutien de son camp et de la plus grande partie de l'opposition a assuré à la chancelière Angela Merkel une large majorité (496 sur 591 suffrages exprimés) pour une motion entérinant le deuxième paquet d'aide pour Athènes, d'un volume total de 130 milliards d'euros. Ce plan avait été décidé la semaine dernière par l'Eurogroupe.
«Pas de garantie de succès»
Avec le feu vert du Bundestag, Angela Merkel pourra le ratifier lors d'un sommet européen à Bruxelles en fin de semaine. «La voie qui s'ouvre devant la Grèce est longue et certainement pas dénuée de risques», a reconnu la chancelière devant les députés, «cela vaut aussi pour le succès du nouveau programme, personne ne peut donner de garantie de succès à 100%».
Mais tout autre choix serait «irresponsable», a-t-elle expliqué aux élus appelés à se prononcer pour la septième fois en moins de deux ans sur le sauvetage de l'euro, tant «les risques de se détourner de la Grèce sont incalculables».
«Ce n'est pas une décision facile», a déclaré la députée conservatrice bavaroise (CSU) Gerda Hasselfeldt, prévenant que «la solidarité (n'était) pas illimitée». Une douzaine de députés de la majorité devraient avoir voté non.
Les aides, «pas une fin en soi»
La nouvelle aide pour Athènes se fera par le biais