Menu
Libération

A Genève, PSA défend son mariage américain

Article réservé aux abonnés
Auto . Philippe Varin, patron du groupe français, a insisté sur les économies attendues de l’alliance avec GM.
publié le 8 mars 2012 à 0h00

PSA «n'exclut pas» d'entrer, «dans le futur», au capital de son nouveau fiancé américain, General Motors (GM). Lequel s'apprête à prendre 7% du français. L'annonce a été faite, hier, par le patron de Peugeot-Citroën, Philippe Varin, au salon de Genève. Il y défendait son alliance franco-américaine, étrillée par ses concurrents.

Philippe Varin a reconnu que l'échange de participations était «à sens unique» et que le possible achat d'actions GM n'était vraiment pas pour demain, vu les problèmes financiers du groupe : «Ce n'est pas le bon moment pour nous, on a besoin de cash pour développer nos projets. [Et] cela ne changerait rien au contenu de l'alliance.»Sauf que les détails concrets du partenariat restent encore flous. «Nous sommes encore dans une phase préliminaire», a justifié le directeur des programmes de PSA, Jean-Christophe Quemard.

Cercueil. A Genève, des patrons aussi éminents que Dieter Zetsche (Mercedes), Sergio Marchionne (Fiat) ou Carlos Tavares (Renault) se sont dit étonnés que le français et l'américain n'aient rien annoncé concernant un éventuel rapprochement entre PSA et Opel (filiale européenne de GM). Car les deux marques perdent toutes deux de l'argent et souffrent d'usines sous-utilisées sur le Vieux Continent. Une perspective qui fait évidemment frémir les syndicats des deux côtés du Rhin…

«Cette alliance n'a rien à voir avec les restructurations», a martelé Varin, signifiant que chacu