Direction et syndicats d'ArcelorMittal, qui n'ont pas réussi ce jeudi à dénouer la crise à l'aciérie mosellane de Florange, se reverront vendredi à la sous-préfecture de Thionville pour une nouvelle réunion cruciale en vue d'un accord.
Au terme de cinq heures de difficiles négociations, dont le fil a failli être rompu à plusieurs reprises, la direction du site mosellan et les représentants de l'intersyndicale CFDT-CGT-FO-CFE/CGC sont convenus de se retrouver à 11h30 pour d'ultimes pourparlers sous l'égide du sous-préfet de Thionville, François Marzorati.
«Les parties ont décidé d'examiner au cours de la nuit les conclusions d'un protocole d'accord de sortie de crise sur lequel elles ne sont malheureusement pas parvenues à s'entendre», a déclaré à des journalistes François Marzorati, qui a conduit la réunion de jeudi.
«Nous n'avons pas beaucoup avancé, la direction n'ayant pas répondu à la question de fond posée par les organisations syndicales sur un échéancier à définir» pour le redémarrage de l'activité du site, a déclaré le responsable de la CFDT, Edouard Martin, alors que la direction venait de quitter discrètement la sous-préfecture.
«La discussion a été tendue, notamment sur une préservation des capacités du site», a ajouté le leader FO, Walter Broccoli. «Le sous-préfet s'est en revanche engagé à ne pas faire interven