Geodis, la filiale de la SNCF qui va déposer un projet de reprise du transporteur en redressement Sernam, veut conserver seulement 850 emplois sur 1.600 et n'est intéressée que si elle n'a pas à rembourser certaines subventions, déclare vendredi son dirigeant au Figaro.

"La reprise porte sur 850 emplois. Certaines agences ne nous intéressent pas", explique Pierre Blayau, directeur général de Geodis, confirmant une information apportée par les syndicats jeudi.

"La condition principale de l'offre est que nous ne soyons pas débiteurs des aides que Sernam (anciennement détenue par la SNCF, ndlr) aurait pu percevoir de manière illicite si la Commission européenne juge que les aides perçues par l'entreprise doivent être remboursées", déclare-t-il au quotidien.

Depuis une enquête lancée en 2008, Bruxelles cherche en effet à savoir si le transporteur a bénéficié indûment d'aides d'Etat quand il était dans le giron de la compagnie ferroviaire publique française, la décision étant attendue dans les prochains jours.

Après une rallonge de quelques jours obtenue la semaine dernière, les candidats à la reprise de Sernam, en difficulté financière, ont jusqu'à ce vendredi pour déposer leurs offres auprès du tribunal de commerce de Nanterre (Hauts-de-Seine).

Deux autres noms de repreneurs circulent selon les syndicats : le groupe Heppner et la société d'investissements Caravelle, propriétaire de Ducros Express et d'une partie du groupe de t