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En grève, le Portugal voudrait dire «basta» à l'austérité

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Plusieurs manifestations sont prévues ce jeudi pour dénoncer les mesures de rigueur.
Manifestation à Lisbonne contre les mesures d'austérité du gouvernement portugais, le 11 février (Photo Patricia de Melo Moreira. AFP)
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publié le 22 mars 2012 à 10h24

Le Portugal tournait au ralenti jeudi en raison d'une grève générale et de manifestations à l'appel du principal syndicat qui espérait une forte mobilisation contre les mesures d'austérité du gouvernement responsables, selon lui, de la récession et du chômage.

La grève touchait particulièrement les transports dans les principales villes du pays où des manifestations étaient prévues dans l'après-midi.

A Lisbonne, le métro et les navettes fluviales reliant les deux rives du fleuve Tage étaient à l'arrêt tandis que l'activité dans les principaux ports du pays devait être réduite.

Des services minimum ont été mis en place pour les trains et les autobus dans la capitale et pour le métro de Porto, la grande ville du nord du pays. De sérieux embouteillages étaient toutefois prévisibles, les usagers ayant recours à leurs véhicules particuliers.

«Manif», «Grève générale», «Basta» pouvait-on lire à Lisbonne sur les très nombreuses affiches, collées les jours précédents par les militants de la CGTP, le principal syndicat portugais et le seul à avoir appelé à cette grève générale.

«En raison d'une grève le métro est fermé. Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée», annonçait une pancarte accrochée sur les grilles du métro de Lisbonne.

«Je suis solidaire avec les grévistes mais les services minimum sont insuffisants. Comment voulez-vous aller travailler dans ces conditions», se plaignait un quinquagénaire portugais.

«Nous sommes convaincus que nous