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La situation en Iran met l'usine PSA de Vesoul au chômage partiel

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220 salariés de l'usine, qui produisent notamment des pièces détachées destinées à l'Iran, seront concernés en avril. Cette mesure résulte des sanctions internationales imposées à Téhéran.
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publié le 30 mars 2012 à 15h45
(mis à jour le 30 mars 2012 à 15h55)

L'usine PSA de Vesoul a confirmé la mise au chômage partiel de 220 salariés en avril en raison de la suspension de l'activité de pièces détachées et sous-ensembles de voitures à destination de l'Iran, a-t-on appris vendredi auprès de sa direction.

Celle-ci a confirmé au comité d'entreprise mensuel ordinaire les informations communiquées en réunion extraordinaire le 14 mars sur l'activité de cet atelier, à savoir l'absence de flux à réaliser avec l'Iran durant le mois d'avril entraînant l'application des mesures de chômage partiel, a indiqué le porte-parole du site.

Aucune précision n'a pu être donnée sur l'activité des mois suivants, a-t-il ajouté.

L'atelier en question emploie 280 salariés mais il n'est pas dédié exclusivement à l'Iran, si bien que 60 personnes continuent à y travailler normalement, a ajouté la direction.

L'usine a pour objectif de «redéployer» temporairement tous les salariés en chômage partiel vers d'autres ateliers, a rappelé le porte-parole.

«Les salariés restent inquiets, ils demandent plus de clarté. Cela reste trop flou», a commenté Antoine Pirès, responsable de la section FO de l'usine.

Le site de Vesoul emploie au total 3 330 salariés permanents et 600 intérimaires.

L'arrêt de l'activité avec l'Iran, qui remonte au 20 février, est la conséquence des sanctions internationales contre ce pays qui privent PSA des garanties de financement, a expliqué la direction du constructeur à Paris.

«Les sanctions concernent les banques iraniennes en