Les pays de la zone euro se sont mis d'accord vendredi au terme de difficiles tractations pour renforcer leur fonds de secours financier afin de se protéger d'une répétition de la crise de la dette, mais en choisissant une option minimaliste.
Réunis à Copenhague, les ministres des Finances de l'Eurogroupe ont annoncé dans un communiqué mettre en place un «pare-feu« d'un montant total de 800 milliards d'euros --soit 1 000 milliards de dollars-- visant à protéger durablement les pays fragiles.
«Au final, nous avons pris une décision très importante pour le long terme», a estimé le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn.
De son côté, Jörg Asmussen, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), a jugé que les Européens «avaient fait leur devoir» et seraient en bonne position pour discuter avec le FMI qui se réunit en avril.
L'institution de Washington avait fait du renforcement du filet de sécurité de la zone euro une condition avant d'envisager toute augmentation de son propre soutien à l'Union monétaire.
Dès vendredi après-midi, la directrice générale du FMI Christine Lagarde a salué la décision de la zone euro qui «soutiendra les efforts» de son institution «pour accroître ses ressources disponibles au profit de tous (ses) membres».
«L'annonce de l'Eurogroupe aujourd'hui appuie la trajectoire d'efforts positifs pour renforcer la confiance dans la zone euro», a réagi de son côté le dép