Yann Le Goff est le président de la Global Business Travel Association (GBTA) France, une association de voyageurs d'affaires qui vient d'écrire à tous les candidats à la présidentielle pour les «inviter à aider les voyageurs d'affaires à mieux se déplacer». Leur requête ? Mettre en place un «pré-check» à l'embarquement pour faire gagner à ces gens pressés quelques heures dans les aéroports. «Nous avons aujourd'hui une forte perte de temps aux portiques de sécurité, que ce soit en vol direct ou en transit par Paris, explique Yann Le Goff. Cela conduit le voyageur d'affaires à se rendre de plus en plus tôt aux aéroports et à y passer beaucoup de temps.»
Sa solution ? «Qualifier» les voyageurs d'affaires et centraliser leurs coordonnées dans un fichier. Cela doit permettre de créer «une file optimisée» afin que les voyageurs «fréquents» passent les formalités d'immigration et de contrôle en moins de quinze minutes. Bref, une forme de privilège pour ceux qui feraient gagner de l'argent au pays.
«Ceux qui savent voyager vont très vite pour passer un scanner, assure Yann Le Goff. Ils retirent automatiquement leur ceinture, leur ordinateur et leur trousse de toilette. Pas la peine de leur repréciser de vider leurs poches. Bref, on pourrait ainsi gagner des heures utiles aux voyageurs et au business.»
Mais qui est donc le voyageur d'affaires ? Selon une étude réalisée par Egencia en février, le voyageur d