La directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde a affirmé jeudi attendre de ses Etats membres que les moyens financiers de l'institution soient « considérablement » accrus.
« Parmi les résultats de ces réunions, nous attendons que notre force de frappe soit considérablement accrue », a déclaré Christine Lagarde lors d'une conférence de presse ouvrant l'assemblée semestrielle du FMI à Washington.
« Je sais que c'est en quelque sort le sujet du jour », a-t-elle relevé.
Mme Lagarde cherche à récolter « 400 milliards de dollars, voire plus » (305 milliards d'euros) auprès de ses Etats membres pour augmenter des ressources prêtables se montant actuellement à 382 milliards de dollars (291 milliards d'euros).
Ces derniers mois et ces derniers jours, elle a reçu des engagements de la zone euro, du Japon, de trois pays scandinaves (Suède, Norvège et Danemark), de la Pologne, de la Suisse et de « plusieurs autres pays » non identifiés, pour un total de 320 milliards de dollars (244 milliards d'euros).
Christine Lagarde a estimé que ces sommes seraient utiles face aux problèmes de l'économie mondiale, « le chômage élevé, durable dans beaucoup de coins du monde », une croissance « lente », le mouvement de désendettement des banques, « le renouveau de tensions financières majeures dans la zone euro », et « de potentielles hausses des prix du pétrole ».
« Le FMI doit