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Libération

Renault veut rouler des mécaniques en Chine

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Salon . Le constructeur français tente de se faire une place sur le premier marché automobile mondial.
publié le 23 avril 2012 à 21h06

Pékin, capitale chinoise des embouteillages et de la pollution automobile, inaugurait hier l’édition 2012 de son Salon de l’auto. La Chine étant désormais le plus grand marché du monde pour les quatre roues, toutes les marques mondiales, petites et grandes, présentaient leurs nouvelles carrosseries, caressées par d’aguichantes silhouettes féminines.

Avec 46% de croissance en 2009, les constructeurs européens, qui jusqu’alors dédaignaient la Chine, se sont dit que, pour ne pas finir comme Volvo (racheté par le chinois Geely), mieux valait y aller tard que jamais. Alfa Romeo et Fiat se lancent donc dans la production en Chine ainsi que - avec tout de même vingt ans de retard - Renault.

Percée. La marque au losange n'en est toutefois qu'aux balbutiements, puisqu'elle n'a signé ce mois-ci qu'une «lettre d'intention» avec un partenaire chinois, Dongfeng. L'association en joint-venture (entreprise à capitaux mixtes) est obligatoire en Chine. Circonstance atténuante pour expliquer le retard à l'allumage de Renault, son partenaire Nissan travaille au corps le marché chinois depuis déjà au moins deux décennies.

Si Renault concrétise sa percée, il pourrait s’installer à Wuhan, ville du centre du pays où se trouvent déjà Peugeot Citroën, General Motors et Honda. Ces deux derniers possèdent des sites de production tout le long de la côte orientale, comme Volkswagen, dont le succès dans le pays, avec 16% de part de marché, ne se dément pas depuis vingt-cinq ans.

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