L'Etat est disposé à faire un «effort financier supplémentaire» pour sauver les 5 000 emplois et assurer la pérennité de l'activité du groupe Neo Sécurité en échange d'un «plan d'amélioration de la gestion» de l'entreprise, a assuré jeudi l'Elysée.
«L'Etat mettra tout en œuvre pour assurer la pérennité des emplois et des activités de l'entreprise», a assuré la présidence dans un communiqué publié au lendemain d'une rencontre entre les syndicats de Neo Sécurité et le secrétaire général de l'Elysée, Xavier Musca.
«A cet effet, l'Etat est disposé à consentir un effort financier supplémentaire et à mobiliser les structures d'appui au financement en fonds propres des entreprises», a poursuivi l'Elysée, précisant que ce soutien était «conditionné à la présentation d'un plan d'amélioration de la gestion de l'entreprise et à l'intervention d'investisseurs financiers ou industriels pour appuyer un tel projet».
«L'Etat veillera par ailleurs à ce que les instances représentatives du personnel soient mises en place et fonctionnent normalement afin de garantir un bon niveau d'information des représentants des salariés sur la situation de l'entreprise», a également indiqué la présidence.
Nouveaux investisseurs ?
Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a pour sa part affirmé que de nouveaux investisseurs sont «pressentis» pour Neo Sécurité.
Le groupe «a déjà été beaucoup aidé. Il avait des dettes vis-à-vis de l'Etat» et «l'Etat n'a pas demandé