Le groupe suédois Securitas, numéro 1 de la sécurité privée en France, pourrait reprendre une partie de son dauphin Neo Sécurité, placé mardi en cessation de paiement, a annoncé en début d’après-midi le ministère de l’Industrie.
«Des entreprises d'autres secteurs d'activité, ainsi que des fonds d'investissement, ont également présenté des marques d'intérêt», a ajouté le cabinet d'Eric Besson, la procédure de reprise restant «ouverte à tout candidat intéressé». Securitas confirme qu'il étudie le dossier, tout en refusant de préciser les détails de son offre de reprise.
L'Etat au soutien
Neo Sécurité, qui emploie 5000 salariés, a été mis en difficulté par le désistement d'un investisseur potentiel, début avril. La direction du groupe affirme devoir réunir 15 millions d'euros d'ici le 3 mai pour éviter «la plus grosse faillite du quinquennat», selon l'expression de l'un de ses porte-parole. Nicolas Sarkozy s'est aussitôt précipité au secours de l'entreprise, se disant prêts à en recevoir les dirigeants.
C'est finalement le secrétaire général de l'Elysée, Xavier Musca, qui a présidé la rencontre tenue hier à l'Elysée. A l'issue de celle-ci, l'Etat s'est déclaré «disposé à consentir un effort financier supplémentaire et à mobiliser les structures d'appui au financement en fonds propres des entreprises». Le paiement de la dette sociale de l'entreprise à l'égard de l'Etat est suspendu depuis 2010.
Contreparties sociales
Ce soutien de l'Etat est «conditionné à la présentation d'un plan