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Libération
Enquête

Ondes de choc entre Paris et les opérateurs

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Les négociations sur l’implantation d’antennes relais achoppent, menaçant l’implantation de la 4G dans la capitale.
Antennes de téléphonie mobile à Nice, le 14 septembre 2009. (Photo Eric Gaillard. Reuters)
publié le 26 avril 2012 à 22h16

Free Mobile interdit d'antennes, et les Parisiens privés de 4G ? On y est presque. Les négociations entre la ville de Paris et les opérateurs télécoms pour limiter l'exposition des habitants aux ondes de téléphonie mobile prennent une vilaine tournure. Le président de la Fédération française des télécoms, Pierre Louette - par ailleurs directeur général adjoint du groupe France Télécom - a adressé le 11 avril à Bertrand Delanoë, le maire de Paris, une lettre de quasi-rupture que Libération s'est procurée. En clair : «Les opérateurs arrivent au bout des avancées qu'ils peuvent consentir.» Et si la mairie de Paris persistait dans son souhait de baisser encore l'exposition aux ondes, cela ne pourrait se faire «sans compromettre gravement la qualité des services et le déploiement des nouvelles technologies». Bonjour la saturation des réseaux aux heures de pointe et bonne chance à Free Mobile pour planter ses mâts…

Hier, aucune des parties ne souhaitait s'exprimer sur cette lettre. L'annulation de la réunion du 13 avril, dans la foulée du courrier, est à mettre sur le compte «des vacances scolaires», assure-t-on à la ville, et ne serait pas liée à un coup de sang. Que chaque partie veut d'ailleurs éviter : les «discussions doivent reprendre très prochainement», même s'il n'est pas certain qu'elles se concluent par un accord, sous-entend-t-on la ville.

Douille vide. Au centre de la bagarre, une charte, signée en 2003 entre