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Libération

Le sort de Pétroplus Petit-Couronne «n'est pas réglé»

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L'intersyndicale de la raffinerie s'insurge contre l'empressement de Nicolas Sarkozy, qui assure que le dossier est bouclé. La date limite de dépôt des offres de reprise a été repoussée de trois semaines.
Des employés de Petroplus rassemblés devant la raffinerie de Petit-Couronne, près de Rouen, le 11 janvier 2012 (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)
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publié le 27 avril 2012 à 12h29

L'intersyndicale de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne a assuré vendredi que le dossier de cette entreprise menacée de fermeture n'était pas «réglé» contrairement à ce que le chef de l'Etat Nicolas Sarkozy a affirmé mercredi sur France info.

«Petroplus c'est réglé ? Nous laissons à l'instigateur de cette affirmation la responsabilité de s'en expliquer», a déclaré Nicolas Vincent, délégué CGT dans un communiqué. «Même si le dossier a favorablement avancé depuis janvier 2012, les 550 salariés de la raffinerie de Petit-Couronne sont toujours très inquiets du devenir de leur outil de travail», a-t-il ajouté.

Selon la direction, la date limite de dépôt des offres de reprise fixée au 30 avril a été repoussée au 25 mai, pour que les repreneurs potentiels puissent boucler leurs dossiers. Cette date-butoir, fixée initialement à la mi-mars, avait déjà été repoussée à deux reprises pour les mêmes motifs.

«Les administrateurs judiciaires ont été saisis, dans les dernières semaines, de marques d'intérêt nouvelles de la part d'investisseurs potentiels. A ce jour, trois sociétés ont maintenu leur intérêt mais ne seront pas en mesure d'établir d'offre recevable et conforme aux exigences légales au 30 avril», a indiqué dans un communiqué la direction de la raffinerie, en redressement judiciaire depuis le 25 janvier.

Du coup, «à la demande de certains candidats à la reprise, il a été décidé de proroger le délai pour la remise des offres et de le fixe