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Le PDG de Neo sécurité jette l'éponge

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Dans le même temps, la justice a validé le retrait de la déclaration de cessation de paiement de l'entreprise de gardiennage.
Jean-Michel Houry, président de Neo Sécurité, dans son bureau à Paris, le 2 mai 2012 (AFP)
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publié le 3 mai 2012 à 12h06

Le tribunal de commerce de Paris a validé jeudi le retrait de la demande de cessation de paiement du groupe de gardiennage en difficultés Neo Sécurité, dont le président Jean-Michel Houry a annoncé sa démission.

«J'ai annoncé que j'allais présenter ma démission effective ce soir», a déclaré Jean-Michel Houry à l'issue de l'audience. La décision du tribunal fait suite à l'octroi par les pouvoirs publics d'un délai de deux mois pour le paiement de ses charges, qui doit permettre de finaliser des discussions en cours sur sa reprise.

Le ministère de l'Industrie avait indiqué mercredi que «le dirigeant de Neo Sécurité (s'était) engagé à quitter ses fonctions sans indemnité dans le cadre (d'une) cession». Il avait également précisé avoir «engagé des discussions avec plusieurs repreneurs potentiels», évoquant «des groupes de premier plan comme Securitas ou Fiducial, mais aussi des consortiums d'entreprises locales, et des fonds d'investissement».

M. Houry a indiqué qu’il serait remplacé jeudi soir à l’issue d’un conseil d’administration par Jean-Christophe Chwat, directeur général des opérations de Neo Security, la filiale en difficulté du groupe.

«Compte tenu du fait qu'il y a une aide de l'Etat, qui nous fait tenir sans problème jusqu'à fin juillet en termes de trésorerie, ceci va permettre (...) de continuer et termine