Apeine élus à la mi-juin, les 577 députés de la future Assemblée nationale et leurs collègues du Sénat vont immédiatement s’atteler à la tâche, pour un mois de très intense activité parlementaire. Selon le calendrier des premiers 100 jours, détaillé début avril par l’encore candidat François Hollande, une flopée de textes de loi seront au programme de la session extraordinaire du Parlement convoquée entre le 3 juillet et le 2 août. Le nouveau gouvernement aura alors à sa disposition l’audit des finances publiques qu’il va commander à la Cour des comptes. Une précieuse boussole pour calibrer au plus près les mesures budgétaires d’urgence qu’il va devoir prendre afin de tenir son programme de désendettement.
Après le discours de politique générale du nouveau Premier ministre, la session débutera avec le débat d’orientation budgétaire et la présentation au Parlement, avant transmission à la Commission européenne, du programme de stabilité. Le gouvernement fera alors adopter son premier projet de loi de programmation pluriannuelle des finances publiques, fixant la trajectoire de retour à l’équilibre budgétaire en 2017. De 5,2% du PIB à la fin 2012, le déficit budgétaire doit être ramené à 4,5% fin 2012, 3% fin 2013, 2,3% fin 2014, 1,6% fin 2015, 0,8% fin 2016 et enfin 0% en 2017. En cas de moindre croissance, Hollande, qui table sur une progression de 2,5% par an à partir de 2014, ne s’est cependant pas engagé sur un retour aussi rapide à l’équilibre.
«Cadeaux». L