La réévaluation du Smic autour de 1 700 euros bruts, défendu notamment par la CGT, est un objectif «inatteignable», qui «ne suffit pas à régler le problème d'achat», a déclaré le secrétaire général de la CFDT François Chérèque dans une interview à Paris-Match.
Sur le coup de pouce promis par François Hollande, deux syndicats revendiquent un effort conséquent : une hausse de 300 euros bruts pour la CGT à 1 700 euros bruts mensuels, tandis que FO réclame une augmentation progressive à 1 340 euros nets contre environ 1 100 euros nets aujourd’hui.
«Ils ne croient même pas à ce qu'ils demandent ! Ils savent très bien que c'est inatteignable. L'évolution du Smic doit aussi être liée à la croissance», a riposté le responsable du syndicat, qui n'a fixé «aucun chiffre».
«Discuter d'un coup de pouce est utile mais cela ne suffit pas à régler le problème du pouvoir d'achat», a-t-il expliqué en plaidant pour «des aides aux entreprises et des contreparties sur les déroulements de carrière pour que les gens ne restent pas au Smic toute leur vie».
«Soutenir l'emploi»
François Chérèque a affirmé que le dossier prioritaire dont il voulait s'entretenir avec François Hollande était «l'emploi», en particulier «la question de l'accompagnement social des jeunes».
Interrogé sur la menace de plans sociaux en série, le responsable cédétiste a défendu le chômage partiel, solution utilisée en Allemagne, «pour soutenir l'emploi dans les entreprises en