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La croissance au menu du sommet européen

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publié le 23 mai 2012 à 19h55
(mis à jour le 23 mai 2012 à 20h06)

Les dirigeants européens se sont retrouvés pour parler de la croissance mercredi à Bruxelles, mais les désaccords du couple franco-allemand se sont exprimés avant même le début du sommet, François Hollande défendant les euro-obligations, jugées inefficaces par Angela Merkel.

«C'est tout de suite qu'il convient d'agir pour la croissance», a déclaré François Hollande à son arrivée, ajoutant que les euro-obligations faisaient «partie de la discussion».

La chancelière allemande, arrivée quelques minutes après lui, a immédiatement rétorqué que «les euro-obligations ne sont pas une contribution à la croissance», et a plaidé pour des réformes structurelles et l'approfondissement du marché intérieur européen.

Face à ce bras de fer annoncé, le président de l'UE, Herman Van Rompuy, a ouvert ce sommet informel, précédé par un «apéro pour la croissance» organisé par les syndicats européens, en exhortant les dirigeants à manifester «une forte volonté de compromis». Il souhaite qu'y soient abordées «sans tabou» toutes les idées pour relancer la croissance, dans l'optique du sommet des 28 et 29 juin.

Le débat s’est envenimé ces jours derniers sur le sujet des euro-obligations, des titres de dette mutualisés dans la zone euro, et pourrait rebondir mercredi au cours du dîner informel des 27.

François Hollande, qui a d'abord tenu à rassurer l'Allemagne sur la détermination de la France à respecter ses engagements en matière de discipline budgét