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Plaintes en rafales suite à l'entrée en bourse ratée de Facebook

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publié le 23 mai 2012 à 23h30

Les plaintes en nom collectif d’actionnaires mécontents se multipliaient cinq jours après l’entrée en Bourse ratée de Facebook, visant à la fois le réseau communautaire, ses banques et la plateforme boursière Nasdaq, même si l’action a enfin rebondi.

Mardi, des informations de presse affirmaient que les trois principales banques ayant piloté l’opération avaient abaissé leurs prévisions de résultats pour Facebook quelques jours avant l’entrée en Bourse en ne prévenant que certains gros actionnaires.

«Si c'est vrai, c'est un véritable scandale», s'indignait sur Twitter Sallie Krawcheck, ex-dirigeante de la gestion de fortune de Bank of America et star de Wall Street.

«La débâcle de Facebook est une véritable insulte à l'encontre des investisseurs indépendants», renchérissait Dick Green sur le site Briefing.com.

Lancé en Bourse vendredi à 38,00 dollars, le titre a perdu près de 20% sur les trois premières séances de cotation, même s’il a regagné 3,23% à 32,00 dollars mercredi.

Les plaintes en nom collectif d’actionnaires s’estimant lésés se multipliaient mercredi à l’encontre de Facebook et ses principaux banquiers conseils, Morgan Stanley, Goldman Sachs et JPMorgan Chase.

L’une d’entre elles, enregistrée auprès d’un tribunal de Manhattan, vise personnellement le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, d’autres dirigeants ou administrateurs du réseau aux 900 millions de membres, ou encore ses banques.

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