Air France a reconnu jeudi que sa restructuration conduira à un «sureffectif», dont elle dévoilera l'ampleur dans la deuxième quinzaine de juin, mais la compagnie veut toujours éviter les «départs contraints».
C’est la première fois qu’Air France, qui compte 53 000 salariés, reconnaît publiquement être confrontée à un sureffectif.
La compagnie a également annoncé dans un communiqué le retrait, à l’horizon 2014, de 34 avions de la flotte du groupe Air France (hors Transavia France), sur les 250 actuellement (145 avions Air France, le reste étant des appareils des filiales régionales).
Interrogé sur le devenir de ces avions, le PDG Alexandre de Juniac, a expliqué lors d’un point presse qu’un certain nombre étaient loués et seraient donc restitués à leur propriétaire.
La flotte de sa filiale à bas coûts Transavia France sera en revanche considérablement renforcée. Elle devrait quasiment tripler pour passer à 20 ou 22 appareils en exploitation d’ici 2015-2016, contre 8 actuellement.
«Ce seront des Boeing 737 qui seront loués», a précisé le numéro 2 de la compagnie Bruno Matheu.
Air France, dont le réseau court et moyen-courrier est le plus en difficultés, a par ailleurs annoncé son intention de lancer une nouvelle offre «moins chère» en classe économique.
«Les passagers pourront acheter des billets moins chers en classe économique, de l'ordre de 40 euros de moins sur un aller-retour», a expliqué M. Matheu.
Ces billets ne seront pas échangeab