La grande conférence sociale, promise par François Hollande lors de la campagne présidentielle, aura donc lieu sur deux jours, les 9 et 10 juillet. Initialement prévue à l’Elysée, elle se tiendra finalement au palais d’Iéna, qui abrite le Conseil économique et social. Un lieu symbolique pour les partenaires sociaux, qui marque, au moins sur ce point, une rupture avec les grands-messes habituelles de la rue du Faubourg-Saint-Honoré. C’est ce qu’ont convenu syndicats, patronat, et gouvernement, hier, lors d’une réunion à Matignon consacrée à l’organisation de cette rencontre.
Tables rondes. La conférence sera lancée le lundi par le président de la République, François Hollande. Elle rassemblera dans un premier temps les organisations dites représentatives (CGT, CFDT, FO, CGC et CFTC côté syndical, Medef, CGPME et UPA côté patronal), autour de la question du dialogue social, avant d'être ouverte aux autres organisations (FSU, Unsa, Solidaires…) Devrait s'ensuivre, l'après-midi, la tenue de sept tables rondes, chacune présidée par un ministre et une personnalité. Ces commissions seront consacrées, respectivement, à l'emploi, à la formation tout au long de la vie, aux rémunérations et au pouvoir d'achat, au redressement productif, à l'égalité professionnelle hommes-femmes, aux retraites, à la protection sociale et, enfin, à la fonction publique, a précisé le ministre du Travail, Michel Sapin, à l'issue de la réunion.
Ces tables rondes «doivent permettre de défi