A la tribune du Palais Brongniart, les jeunes «campeurs» s’expriment en anglais et vantent les mérites de leurs créations numériques : applications tablette et smartphone, services web innovants ou encore logiciel de vidéos en ligne. Sélectionnées parmi plus de 200 dossiers, les 12 start-up de la nouvelle saison vont bénéficier de l’accompagnement financier et logistique du programme Le Camping, incubateur de l’association Silicon Sentier, créé en 2011.
Ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Economie numérique, Fleur Pellerin a fait le déplacement, parcouru les stands des différentes start-up des saisons précédentes et rencontré les jeunes entrepreneurs. L'iPhone en main, la jeune ministre s’est même empressée d’installer certaines des applications proposées par les jeunes talents du numérique.
«Le problème, c'est l'amorçage»
La présence de Fleur Pellerin a été appréciée par les entrepreneurs présents. Comme Julien, cofondateur d'«Infinit», un logiciel de stockage qui permet de connecter différents périphériques et de partager des données. «Il faudrait être aveugle pour ne pas se rendre compte que l'économie des TIC est en plein boom. Ces entreprises jeunes créent de la valeur et sont un vivier d'emplois». Ce multidiplômé de 28 ans, qui a obtenu un doctorat à Cambridge, pointe un certain retard français dans le domaine : «Les écoles, la recherche sont nos points forts, mais l'investissement à risque n'est pas assez développé. Il manque des véritables pôles de compétitivité où