Le sommet officiel Rio + 20 organisé par les Nations unies réunira chefs d’Etat et de gouvernement du 20 au 22 juin - bien que les négociations aient commencé hier - dans le quartier de Barra da Tijuca, à 35 km du centre-ville. Le Sommet des peuples (expression de la société civile) débute aujourd’hui, à l’Aterro do Flamengo, dans le centre, et se terminera le samedi 23 juin. Mais Rio + 20 sera également l’occasion de nombreuses manifestations impliquant la société civile au sens large : colloques, forums, débats, expositions, spectacles culturels…
Aujourd'hui, débute ainsi, au jardin botanique de Rio, la Rencontre mondiale des juristes de l'environnement, organisée par le Centre international de droit comparé de l'environnement (CIDCE) de Limoges. Le CIDCE avait activement participé à la préparation de la Conférence de Rio en 1992, ainsi qu'à l'élaboration de la déclaration finale et de la Convention sur la diversité biologique. Le professeur Michel Prieur, juriste de l'environnement, qui préside le CIDCE, va défendre notamment auprès des instances onusiennes le «principe de non-régression», une innovation juridique pour garantir qu'en matière d'environnement, on ne puisse pas revenir en arrière. Objectif : éviter les régressions insidieuses qu'on a pu observer dans les négociations climatiques, tout comme avec le Grenelle de l'environnement.
Du 18 au 20 juin, l'IIRPC (Institut international de recherche politique de civilisation), présidé par Edgar Morin, propose à