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Crise de la dette : Ayrault prône le dialogue entre Paris et Berlin

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De son côté, le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé dénonce l'attitude de défi de François Hollande vis à vis de l'Allemagne.
La chancelière allemande Angela Merkel (g) et le président français François Hollande (d), le 23 mai 2012 à Bruxelles (Photo Lionel Bonaventure. AFP)
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publié le 15 juin 2012 à 8h55

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a déclaré vendredi sur Europe 1 que la France et l'Allemagne devaient trouver «main dans la main une solution pour sortir l'Europe de la crise», ajoutant que cela passait «par un dialogue plus fort que ce qui a eu lieu jusqu'à présent».

«Il faut que l'Allemagne et la France main dans la main trouvent les 28 et 29  juin (au sommet européen, ndlr) une solution pour sortir l'Europe de la crise», a affirmé Jean-Marc Ayrault, y associant «les autres partenaires européens». «Donc cela passe par un dialogue plus fort que ce qui a eu lieu jusqu'à présent», a-t-il ajouté.

Au lendemain de ses propos critiques envers la chancelière et de la visite de François Hollande à Rome, Jean-Marc Ayrault a réfuté toute volonté française de créer une coalition voire un front contre Angela Merkel. «Absolument pas», a-t-il rétorqué. «Ca serait une mauvaise voie (...), ça serait une grave faute politique qui n'aboutirait à aucune solution», a-t-il ajouté.

Jeudi, Jean-Marc Ayrault avait invité à ne pas «se laisser aller à des formules simplistes», en réponse à Angela Merkel qui avait prévenu que Berlin ne pouvait se satisfaire de «solutions de facilité», de «la médiocrité» comme recettes face à la crise.

«Défi»

François Hollande «défie tous les jours l'Allemagne», alors que l'Europe est en «pleine crise» et qu'un «lien fort» entre Paris et Berlin est indispens